GEISHAS
En 1570, le seigneur IDEOSHI, ancien samouraï, organise dans un temple de KYOTO, une cérémonie du thé. La date choisie en fonction des horoscopes est le 25 février période de floraison des pruniers .
Autour du temple, les commerçants tiennent un grand marché et tous els maîtres du thé du pays sont présents, et on entend bouillir l’eau des théières jusqu’aux portes du temple.
La cérémonie est un succès. Satisfait, IDEOSHI, autorise l’ouverture l’ouverture de maisons du thé et des maisons de geishas, tout autour du temple.
Depuis pour célébrer l’événement, les geishas servent le thé dans l’enceinte du temple.
Toutes les geishas du quartier sont présentes avec leurs patronnes qui dirigent les opérations et els apprenties, qu’on reconnais facilement car elles n’ont qu’une lèvres de peinte. Elles répètent scrupuleusement els gestes de leurs aînées.
Les apparitions des geishas en public sont exceptionnelles.Elles ne sont visibles d’ordinaire que dans les ruelles de leurs quartiers lorsqu’elles se rendent le soir à leurs RDV.
A la sortie du temple, des photographes guettent sans se cacher et les poursuivent. C’est un jeu accepter qui ne dépasse pas les portes des maisons.
« vous les geishas, vous faîtes un métier merveilleux, écrit un admirateur, dans le manuel de la geisha. Publie en 1935, et distribué aux 75.000 geishas du pays. Vous prenez du plaisir à prendre des cours de danse, de chants et de musique. Puis quand vous vous produisez, els gens viennent vous voir, et vus êtes payés par dessus el marché. Une fois que vous êtes en pleine possession de vos capacités artistiques, celles-ci deviennent vos biens les plus précieux. De tel possession sont insensibles aux fleurs, résistent aux tremblements de terre, et vous permettront de trouver du travail jusqu’à la fin de nos jours. Soyez fière de vous mais prenez soin de ne pas vous amouracher d’individus volages. »
La profession de geisha a évolué. Au 18è siècle, samouraïs, peintres, et seigneurs formaient leur clientèle. Au 19è siècle, ministres et hommes politiques. Au 20è, les hommes d’affaires.
Leu nombre est tombé de 75.000 à 3000 mais leur disparition maintes fois annoncées n’a pas eut lieu. Chaque année, de nombreuses demoiselles font leur entrée dans ce qu’on appelle : le monde des fleurs e des soles.
A KYOTO, ancienne capitale impériale, gardienne des traditions, les jeunes filles qui veulent apprendre le métier établissent un contrat avec la patronne d’une maison de geishas. La patronne prend en charge les études et els frais de l’apprentie qui jusqu’à son entrée dans la profession porte le nom de MAIKO « petite danseuse ». Une maïko se reconnaît à ses cheveux et le premier acte de sa nouvelle vie, débute dans le salon de coiffure de madame KASHI qui ouvre chaque jour à l’aube depuis 40 ans. La coiffe nécessite des armatures, des postiches, de l’huile de camélia et impose des nuits sur un oreiller dur qui ne porte que la nuque et maintient la tête lion du sol. La coiffe doit tenir une semaine.
Les maisons de geishas sont regroupées en quatre parties de la ville ( qu’on appelle des quartiers) : ils ont chacun leur histoires et nourrissent entre eux rivalités et jalousies. Aucune geishas n’acceptent de RDV dans un autre quartier que le sien.
L’ouverture de la saison théâtrale rassemble la profession. Toutes les maisons se retrouvent pour admirer les acteurs et être admirer par e public. C’est le jour où s’inaugurent les kimonos de printemps.
La maison de madame TAKENA comptent deux geishas et deus maïko. Ceux sont les deux plus jeunes célèbres maïko du quartier : KOMONO et KOLSEN.
Komono est née au Mexique, a passé son adolescence en chine où elle a décider de devenir geishas et a postuler chez Madame TAKENA par Internet.
Pour Kolsen, le parcours est plus classique, elle est née à Kyoto, sa mère était geisha et à son tour, a voulu le devenir.
Le soir, le visage disparaît sous un maquillage blanc,longtemps empoissonné car il contenait du plomb : les anciennes geishas se reconnaissent en journée car leurs visages jaunes et crevassés. Avant les lèvres vertes étaient à la mode luisante comme les ailes des scarabées. Maintenant le rouge vermillon l’a détrôné.
Les seuls hommes autorisés à pénétrer dans les maisons de geishas sont les habilleurs. Il les aident à mettre leur kimono du soir.
Depuis plusieurs siècles, le même vêtement habille les geishas. Sa coupe n’a pas changer, de taille unique.Et l’habilleur ne fait que l’adapter sur chaque corps avec des plis et des ceintures.
Chaque maison de geishas a ses collections de kimonos :
Ceux d’usage quotidiens
Ceux des fêtes et grandes occasions
Ceux des saisons.
Les plus onéreux attendent leurs jours de sortis dans un coffre à la banque.
Pendant 3 siècle, chaque ville importante avait son quartier réservé, son quartier de plaisir où étaient rassemblées les maisons de RDV. Les geishas y étaient consignées avec des courtisanes. Pour la plupart geishas et courtisanes étaient des filles de famille pauvre, achetées dans les campagnes et revendues en ville.
Pour avoir une licence en plus des geishas, chaque maison devait hébergée une ou deux courtisane dont le métier était la prostitution.
Une courtisane réputée pouvait faire attendre son client plusieurs jours d’affilés avant de le recevoir. Les geishas devaient alors le divertir, en dansant, jouant de la musique, en le faire boire et manger, afin de lui faire augmenter sa facture…
Geishas et Courtisanes : des soles et des fleurs.
Les courtisanes sont comme les fleurs qu’il faut cueillir dans leur beauté. Et
Les geishas ont la souplesse des soles pour répondre aux exigences des clients. Mais interdit de se prostituer car c’est el rôle des courtisanes !
Le Code de la femme de 1946 a interdit la vente de la femme et des fillettes et la prostitution. Les quartiers réservés ont fermés en 1956. Certains se sont transformés en quartiers ordinaires et d’autres sont devenus des quartiers de geishas.
Invité à une soirée de geisha en 1905, un journaliste Français a succomber à l’exotisme. 3 C’est gracieux les japonaises, par quoi nous capturent-elles ? Par leur douceur inaltérable, leur soumission, par leur prévenance, par l’effacement de leur personnalité. Avec elles, la vie est simple et facile, sans complication, sans subtilité etc… Ce que j’aime chez les japonaise, c’est que son obéissance est faite de sourire et non de soupir. »
Pour certaines geishas, le travail consiste à servir le saké. « je prend dans ma main cette chose toute simple : un petit flacon léger et tiède. Je l’incline pour verser et de lui vont couler : le joie, la chanson, la poésie, l’accord entre els hommes d’affaires, l’inspiration des artistes, et l’amour », disait une célèbre geishas.
A qui confier le maniement de cet objet magique, sinon à des femmes longuement préparées à cette mission.
Les geishas sont une partie secrète du Japon. Visibles mais inaccessibles des néophytes, leur rencontre se fait par l’aide d’habitués qui certifient de la respectabilité des nouveaux clients et se portent garant du paiement des factures.
Il en faut des jeunes, qui apprennent le métier.
Des plus âgées, qui sont des artistes confirmées
Et des plus anciennes qui ont de l’expérience. Suivant les quartiers, les geishas sont payées au ¼ d’heure ou à la ½ heure de leur entrée dans la salle à leur salut final, les clients reçoivent la facture un mois plus tard.
Aujourd’hui une geisha en grande tenue reste identique à une geisha du 18è siècle…
Gardienne de la tradition et femmes modernes à la fois, les jeunes geishas se plaisent à dire :
« Elles sont moins à plaindre que les femmes pariées qui n’ont ni pouvoir, ni ressources financières, ni indépendance. Il faut être soit geisha , soit un homme pour être libre ».