Le monde du jeu video doit beaucoup à Sega. La firme au hérisson bleu à largement contribué à la renommée qu'a aujourd'hui le marché des consoles. Si je porte une sympathie toute particulière à Sega, c'est parce qu'ils nous ont toujours offerts de grands jeux avec un esprit typiquement arcade, c'est à dire extrêmement fun à jouer, sans prise de tête. Des titres comme OutRun, Space Harrier, Shinobi, Hang-On, Sonic, Space Channel 5, Samba de Amigo, Jet Set Radio, Crazi Taxi, Virtua Fighter, Super Monkey Ball, et j'en passe, sont de petits bijous.
Et puis on ne peut pas parler de Sega sans souligner la qualité des équipes de programmations. Sonic Team, AM2, Hit Maker ou encore Amusement Vision sont maintenant célèbres et alignent hit sur hit sur tous les supports.
De plus, Sega est sans aucun doute la firme la plus créative dans le domaine des jeux video. Elle a toujours été en avance sur son temps et, mêmes si plusieurs projets n'ont pas eu de succès, il faut avouer que c'était souvent de bonnes idées.
La liste de "premières" qui suit ne fait que confirmer la créativité et l'originalité de Sega et son avance sur la concurrence.
1982 - SubRoc 3D, premier jeu 3D Si dernièrement on a surtout parlé de SNK pour ses problèmes financiers, il ne faut pas oublier que la firme traîne derrière elle l'une des plus belle réputation dans le jeu d'arcade. SNK fut, avec Sega, la société à offrir les jeux d'arcade les plus fun de ces dernières années.
La société est née en juillet 1978 et son nom SNK est en fait l'abbréviation de Shin Nihon Kikaku, ce qui veut dire en bon français "nouveau projet japonais". Les premiers jeux de SNK sont apparus en arcade dès 1979.
Un des premiers titres, Ozma Wars, était un shoot'em up clairement inspiré de Space Invaders mais les ennemis étaient beaucoup plus nerveux et l'arrière plan de l'écran affichait un léger scrolling vertical.
SNK produira de nombreux jeux mais aucun ne sera réellement un succès. Qui se souvient de titres tels que Athena, Lasso, Hal 21 ou encore Satan of Saturn ?
Néanmoins, il faut tout de même relever quelques jeux intéressants tel ce Mad Crasher, jeu de course futuriste pseudo 3D et Marvin's Maze, sorte de Pac-Man en 3D isométrique se déroulant sur plusieurs niveaux.
Mais on retiendra surtout Ikari Warriors, un Rambo-like comme on pourrait l'appeler, qui influencera des jeux tels que Mercs.
A la fin des années 80 SNK se dirigera également vers le marché des consoles en développant exclusivement pour Nintendo. Ils offriront à la NES principalement des conversions de leurs jeux d'arcade (dont la série des Ikari et Alpha Mission).
Mais ce n'est qu'au début des années 90 que le mythe SNK prendra réellement vie. En 1989, ils lancent leur nouveau sytème arcade, la borne MVS (Multi Video System) dont la particularité était d'offrir aux joueurs le choix entre plusieurs jeux. Le système était prévu en plusieurs versions, pouvant accueillir de 1 jusqu'à 6 jeux.
Parallèlement, SNK sort une version console de la borne, la Neo Geo, en 1990. Jusqu'à présent les consoles de salon était toujours inférieures techniquement aux bornes d'arcades, ce qui empêchait toute conversion parfaitement identique d'un jeu. Avec la Neo-Geo, le problème fut résolu puisque n'étant en fait q'un système MVS déguisé. Les joueurs pouvaient ainsi retrouver à la maison exactement pixel pour pixel le même jeu qui avait englouti leur argent de poche dans les salles d'arcade.
Malgré un prix exhorbitant (à l'époque 3.000 FF la console, plus de 1.500 un jeu), la Neo Geo rencontrera son petit succès principalement auprès des puristes de l'arcade. Mais on peut dire que la console valait malgré tout son pesant d'or. Techniquement, c'était la plus puissante avec son processeur graphique 16 bits associé à des processeurs 32 bits pour les effets spéciaux, deux fois plus de mémoire video que la Super Nintendo et la Megadrive, une palette de 65.536 couleurs et un son sur 15 canaux. Elle était robuste avec une finition parfaite et les cartes mémoires permettaient de de sauvergarder ses scores. Les paddles arcade (aussi gros que la console elle-même) étaient inaltérables et reproduisaient parfaitement les sensations d'une vraie borne.Les cartouches de jeu n'étaient pas en reste avec leur boîte de luxe.
Mais une telle réputation ne peut se bâtir uniquement sur le hardware. SNK l'a bien compris (contrairement à d'autres) en proposant des jeux absoluments fabuleux. Des titres commes Metal Slug, Fatal Fury ou King of Fighters sont désormais des classiques. La ludothèque faisait la part belle à l'action avec principalement des jeux de baston et des shoot'em up. Preuve du succès de ces jeux, plusieurs licences seront accordées à Takara pour des conversions moyennement réussies sur Megadrive et Super Nintendo de Fatal Fury, World Heroes ou encore King of Monsters.
ps: dsl, j'avais tout plein de photos mais impossible de les mettre!!!