Les gargouilles

En architecture, les gargouilles (originellement, la gorge ou l'œsophage, du latin, gurgulio, gulia et autres mots similaires dérivant de la racine gar-, par allusion au glouglou de l'eau) sont des ouvrages sculptés d'évacuation des eaux de pluie des toitures, propres à l'art roman puis surtout gothique. Elles sont généralement des figures grotesques.

Symbolique mythique des gargouilles
Dans la religion chrétienne, le Mal étant le pire ennemi de la religion catholique, il fallait un moyen d'éloigner celui-ci des églises, Maisons de Dieu. Les gargouilles ont ce but appréciable de faire fuir tout esprit malin ou être démoniaque, selon l'époque. Les gargouilles étaient donc les gardiens du Bien, et par extension des églises. Leur aspect terrifiant n'était visible en fait que pour rappeler à l'hérétique, au non-chrétien, aux ennemis de Dieu dans leur ensemble que la protection divine était déjà sur le bâtiment. La légende raconte que les gargouilles hurlaient à l'approche du Mal, qu'il soit visible (sorciers, magiciens, démons incarné) ou invisible. Le vent sifflant dans les arches des Églises ?

Les gargouilles sont fréquentes dans l'Île-de-France, en Champagne et sur les bords de la basse Loire ; elles sont rares en Bourgogne, dans le centre et le midi de la France; ou si l'on en trouve dans les monuments d'outre-Loire, c'est qu'elles tiennent à des édifices élevés aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, par des architectes du Nord, comme la cathédrale de Clermont, celle de Limoges, celle de Carcassonne (Saint-Nazaire), celle de Narbonne. Là où les matériaux durs sont peu communs, comme en Normandie, par exemple, les gargouilles sont courtes, rarement sculptées, ou manquent absolument, les eaux s'égouttant des toits sans chéneaux.

Les chéneaux en plomb posés sur les édifices civils ou religieux, portaient aussi leurs gargouilles de métal. Nous en possédons fort peu aujourd'hui de ce genre d'une époque antérieure au XVIe siècle. En voici une (figure 11) qui se voit à l'angle d'une maison de Vitré ; elle date du XVe siècle, et est faite en plomb repoussé.

Nous ne connaissons pas de gargouilles du Moyen Âge en terre cuite. Dans les édifices en brique, les gargouilles sont en pierre, ainsi qu'on peut le voir aux Jacobins de Toulouse, au collège Saint-Rémond, et dans beaucoup d'autres édifices anciens de la même ville.

Histoire:
Les gargouilles sont fréquentes dans l'Île-de-France, en Champagne et sur les bords de la basse Loire ; elles sont rares en Bourgogne, dans le centre et le midi de la France; ou si l'on en trouve dans les monuments d'outre-Loire, c'est qu'elles tiennent à des édifices élevés aux XIIIe, XIVe et XVe siècles, par des architectes du Nord, comme la cathédrale de Clermont, celle de Limoges, celle de Carcassonne (Saint-Nazaire), celle de Narbonne. Là où les matériaux durs sont peu communs, comme en Normandie, par exemple, les gargouilles sont courtes, rarement sculptées, ou manquent absolument, les eaux s'égouttant des toits sans chéneaux.

Les chéneaux en plomb posés sur les édifices civils ou religieux, portaient aussi leurs gargouilles de métal. Nous en possédons fort peu aujourd'hui de ce genre d'une époque antérieure au XVIe siècle. En voici une (figure 11) qui se voit à l'angle d'une maison de Vitré ; elle date du XVe siècle, et est faite en plomb repoussé.

Nous ne connaissons pas de gargouilles du Moyen Âge en terre cuite. Dans les édifices en brique, les gargouilles sont en pierre, ainsi qu'on peut le voir aux Jacobins de Toulouse, au collège Saint-Rémond, et dans beaucoup d'autres édifices anciens de la même ville.

Je me souviens que quand j'étais jeune, les gargouille sme rebutaient quelque peu, par leur aspect terrifiant...
Puis maintenant que je sais qu'il s'agit de protection divine, je me sentirai mieux en les voyant:-)

je les ai toujours trouver délirantes ces gargouilles qu'elles continue a veiller sur nos églises car je pense sincèrement que ce n'est pas un mythes et qu'elles ne sont pas la par hasard

alors les autres que vous inspirent les gargouilles?

Moi c'est vrai que les gargouilles m ont toujours fascinées .. je les trouve effrayante mais leur laideurs les rend belle en meme temps .. c'est vrai c'est un paradoxe mais c'est ainsi ^^

Moi de ce que je me souviens, je trouvais que les gargouilles resemblaient à d'étarnges grenouilles!!

finallement quand on y pense c'est presque ca ....

moi je ne me suis jamais demander a quoi sa ressemblait moi cela me foutait un peu les jetons je trouve... mais d'un coté c'est vrai que tu n'as pas tort ma chère gaelle bonne observation je note...

le pire c'est qu'avant elles avaient un peu fonction de goutière donc quand l eau arrivait leur "ventre" gargouillait et ca devait etre flippant en pleine nuit !

c'est vrai que c'est joli ces sculptures mais bon comme tu dis si bien Nini je comprend que cela peut foutre les jetons...

J imagine bien a l epoque la nuit les rue silencieuse, juste des flambeaux pour legerement eclairés un bout de trotoirs .. et le bruits des estomacs des gargouilles raisonnant dans la ville ... Flippant !

Faut il savoir si elles sont toujurs en activité !!!

Oui mais aujourd hui beaucoup d eglises / cathedrales on leur propres goutieres !

au niveaud e la cathedrale de nantes il me semble qu il y en a .. je verifierai si tu veux !

Bon je le note sur ma liste des choses a regarder !

NONO il y a bien des gargouille sur la cathédrale de Nantes !! Faudra venir la voir :-)