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 L ANKOU

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sunshine
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sunshine


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MessageSujet: L ANKOU   L ANKOU EmptySam 18 Nov - 19:34

[[img]img]L ANKOU Ankou3ru8[/img][/img]
L'Ankou

L'Ankou est l'ouvrier de la mort (oberour ar maro).
Le dernier mort de l'année, dans chaque paroisse, devient l'Ankou de cette paroisse pour l'année suivante. Quand il y a eu, dans l'année, plus de décès que d'habitude, on dit en parlant de l'Ankou en fonction:

- War ma fé, heman zo eun Anko drouk. (Sur ma foi, celui-ci est un Ankou méchant.)

On dépeint l'Ankou, tantôt comme un homme très grand et très maigre, les cheveux longs et blancs, la figure ombragée d'un large feutre; tantôt sous la forme d'un squelette drapé d'un linceul, et dont la tête vire sans cesse au haut de la colonne vertébrale, ainsi qu'une girouette autour de sa tige de fer, afin qu'il puisse embrasser d'un seul coup d'oeil toute la région qu'il a mission de parcourir.

Dans l'un et l'autre cas, il tient à la main une faux. Celle-ci diffère des faux ordinaires, en ce qu'elle a le tranchant tourné en dehors. Aussi l'Ankou ne la ramène-t-il pas à lui, quand il fauche; contrairement à ce que font les faucheurs de foin et les moissonneurs de blé, il la lance en avant.


***
Le char de l'Ankou (karrik ou karriguel ann Ankou) est fait à peu près comme les charrettes dans lesquelles on transportait autrefois les morts.

Il est traîné d'ordinaire par deux chevaux attelés en flèche. Celui de devant est maigre, efflanqué, se tient à peine sur ses jambes. Celui du timon est gras, a le poil luisant, est franc du collier. L'Ankou se tient debout dans la charrette.

Il est escorté de deux compagnons, qui tous deux cheminent à pied. L'un conduit par la bride le cheval de tête. L'autre a pour fonction d'ouvrir des barrières des champs ou des cours et les portes des maisons. C'est lui aussi qui emplie dans la charrette les morts que l'Ankou a fauchés.


***
Lorsque l'Ankou se met en route pour sa tournée, sa charrette est, dit-on pleine de pierres, afin de rouler plus lourdement et de faire plus de bruit.

Arrivé près de la maison où se trouve le moribond qu'il doit cueillir, il décharge brusquement sa charrette, pour faire place à son nouveau "lest". De là ce fracas de pierraille que l'on entend si souvent dans les logis où l'on veille un mourant, juste à l'instant où celui-ci rend le dernier soupir.


[img][img]L ANKOU Charankouzi5[/img][/img]
Le char de la mort

C'était un soir, en juin, dans le temps qu'on laisse les chevaux dehors toute la nuit.
Un jeune homme de trézélan était allé conduire les siens aux près. Comme il s'en revenait en sifflant, dans la claire nuit, car il y avait grande lune, il entendit venir à l'encontre de lui, par le chemin, une charrette dont l'essieu mal graissé faisait : Wik! wik!

Il ne douta pas que ce ne fût karriguel ann Ankou (la charrette, ou mieux la brouette de la Mort).
- A la bonne heure, se dit-il, je vais donc voir enfin de mes propres yeux cette charrette dont on parle tant!
Et il escalada le fossé où il se cacha dans une touffe de noisetiers. De là il pouvait voir sans être vu.

La charrette approchait. Elle était traînée par trois chevaux blancs attelés en flèche. Deux hommes l'accompagnaient, tous deux vêtus de noir et coiffés de feutres aux larges bords. L'un d'eux condusait par la bride le cheval de tête, l'autre se tenait debout à l'avant du char.

Comme le char arrivait en face de la touffe de noisetiers où se dissimulait le jeune homme, l'essieu eut un craquement sec.
- Arrête ! dit l'homme de la voiture à celui qui menait les chevaux .
Celui-ci cria: Ho! et tout l'équipage fit halte.
- La cheville de l'essieu vient de casser, reprit l'Ankou. Va couper de quoi en faire une neuve à la touffe de noisetiers que voici.
- Je suis perdu! pensa le jeune homme qui déplorait bien fort en ce moment son indiscrète curiosité.

Il n'en fut cependant pas puni sur-le-champ. Le charretier coupa une branche, la tailla, l'introduisit dans l'essieu, et, cela fait, les chevaux se remirent en marche. Le jeune homme put rentrer chez lui sain et sauf, mais, vers le matin, une fièvre inconnue le prit, et le jour suivant, on l'enterrait


L'histoire du forgeron

Fanch ar Floc'h était forgeron à Ploumilliau. Comme c'était un artisan modèle, il avait toujours plus de travail qu'il n'en pouvait exécuter. C'est ainsi qu'une certaine veille de Noël, il dit à sa femme après le souper:
- Il faudra que tu ailles seule à la messe de minuit avec les enfants : moi, je ne serai jamais prêt à t'accompagner : j'ai encore une paire de roues à ferrer, que j'ai promis de livrer demain matin, sans faute, et, lorsque j'aurai fini, c'est, ma foi de mon lit que j'aurai surtout besoin,.

A quoi sa femme répondit :
- Tâche au moins que la cloche de l'Elevation ne te trouve pas encore travaillant.
- Oh! fit-il, à ce moment-là, j'aurai déjà la tête sur l'oreiller.

Et, sur ce, il retourna à son enclume, tandis que sa femme apprêtait les enfants et s'apprêtait elle-même pour se rendre au bourg, éloigné de près d'une lieue, afin d'y entendre la messe. Le temps était clair et piquant, avec un peu de givre. Quand la troupe s'ébranla, Fanch lui souhaita bien du plaisir.

- Nous prierons pour toi, dit la femme, mais souviens-toi, de ton côté, de ne pas dépasser l'heure sainte.
- Non, non. Tu peux être tranquille.

Il se mit à battre le fer avec ardeur, tout en sifflotant une chanson, comme c'était son habitude, quand il voulait se donner du coeur à l'ouvrage. Le temps s'use vite, lorsqu'on besogne ferme. Fanch ar Floc'h ne le sentit pas s'écouler. Puis, il faut croire que le bruit de son marteau sur l'enclume l'empêcha d'entendre la sonnerie lointaine des carillons de Noël, quoiqu'il eût ouvert tout exprès une des lucarnes de la forge. En tout cas, l'heure de l'Elevation était passée, qu'il travaillait encore. Tout à coup, la porte grinça sur ses gonds.

Etonné, Fanch ar Floc'h demeura, le marteau suspendu, et regarda qui entrait.
- Salut ! dit une voix stridente.
- Salut ! répondit Fanch.

Et il dévisagea le visiteur, mais sans réussir à distinguer ses traits que les larges bords rabattus d'un chapeau de feutre rejetaient dans l'ombre. C'était un homme de haute taille, le dos un peu voûté, habillé à la mode ancienne, avec une veste à longues basques et des braies nouées au-dessus du genou. Il reprit, après un court silence:

- J'ai vu de la lumière chez vous et je suis entré, car j'ai le plus pressant besoin de vos services.
- Sapristi! dit Fanch, vous tombez mal, car j'ai encore à finir de ferrer cette roue, et je ne veux pas, en bon chrétien, que la cloche de l'Elévation me surprenne au travail.
- Oh ! fit l'homme, avec un ricanement étrange, il y a plus d'un quart d'heure que la cloche de l'Elévation a tinté.
- Ce n'est pas Dieu possible! s'écria le forgeron en laissant tomber son marteau.
- Si fait ! repartit l'inconnu. Ainsi que vous travailliez un peu plus, ou un peu moins!... D'autant que ce n'est pas ce que j'ai à vous demander qui vous retardera beaucoup; il ne s'agit que d'un clou à river.

En parlant de la sorte, il exhiba une large faux, dont il avait jusqu'alors caché le fer derrière ses épaules, ne laissant apercevoir que le manche, que Flanch ar Floc'h avait, au premier aspect, pris pour un bâton.

- Voyez, continua-t-il, elle branle un peu : vous aurez vite fait de la consolider.
- Mon Dieu, oui ! Si ce n'est que cela , répondit Fanch, je veux bien.

L'homme s'exprimait, d'ailleurs, d'une voix impérieuse qui ne souffrait point de refus. Il posa lui-même le fer de la faux sur l'enclume.

- Eh ! mais il est emmanché à rebours, votre outil ! observa le forgeron. Le tranchant est en dehors! Quel est le maladroit qui a fait ce bel ouvrage?
- Ne vous inquiétez pas de cela, dit sévèrement l'homme. Il y a faux et faux. Laissez celle-ci comme elle est et contentez-vous de la bien fixer.
- A votre gré, marmonna Fanch ar Floc'h, à qui le ton, du personnage ne plaisait qu'à demi.

Et, en un tour de main, il eut rivé un autre clou à la place de celui qui manquait.
- Maintenant, je vais vous payer, dit l'homme.
- Oh ! ça ne vaut pas qu'on en parle.
- Si ! tout travail mérite salaire. Je ne vous donnerai pas d'argent, Fanch ar Floc'h, mais, ce qui a plus de prix que l'argent et que l'or: un bon avertissement. Allez vous coucher, pensez à votre fin, et, lorsque votre femme rentrera, commandez-lui de retourner au bourg vous chercher un prêtre. Le travail que vous venez de faire pour moi est le dernier que vous ferez de votre vie. Kénavô! (Au revoir.)

L'homme à la faux disparut. Déjà Fanch ar Floc'h sentait ses jambes se dérober sous lui : il n'eut que la force de gagner son lit où sa femme le trouva suant les angoisses de la mort.

- Retourne, lui dit-il, me chercher un prêtre.
Au chant du coq, il rendit l'âme, pour avoir forgé la faux de l'Ankou.


[[img]URL=http://imageshack.us]L ANKOU Ankoulargeei3[/URL][/img]
La route barrée

Trois jeunes gens, les trois frères Guissouarn, du village de l'Enès, en Callac, revenaient d'une veillée d'hiver dans une ferme assez éloignée de chez eux. Pour rentrer, ils avaient à suivre quelques temps l'ancienne voie royale de Guingamp à Carhaix. Il faisait temps sec et claire lune, mais le vent d'est soufflait avec violence.
Nos gars, que le cidre avait égayés, chantaient à tue-tête, s'amusant à faire résonner leurs voix plus fort que le vent. Soudain, ils virent quelque chose de noir au bord de la douve. C'était un vieux sécot de chêne que la tempête avait déraciné du talus.

Yvon Guissouarn, le plus jeune des trois frères, qui avait l'esprit enclin à la malice, imagina un bon tour.
- Savez-vous ? dit-il, nous allons traîner cet arbre en travers de la route, et, ma foi, s'il survient quelque roulier après nous, il faudra bien qu'il descende de voiture pour déplacer l'arbre s'il veut passer.
- Oui, ça lui fera faire de beaux jurons, acquiescèrent les deux autres.

Et les voilà de traîner le sécot de chêne en travers du chemin. Puis, tout joyeux d'avoir inventé cette farce, ils gagnèrent le logis. Ils ne couchaient pas dans la maison. Pour être plus à portée de soigner les bêtes, tous trois avaient leurs lits dans la crèche aux chevaux. Comme ils avaient veillé assez tard et qu'ils avaient en plus la fatigue d'une journée de travail, ils ne furent pas longs à s'endormir. Mais, au plus profond de leur premier somme, ils furent réveillés en sursaut. On heurtait avec bruit à l'huis de l'étable.

- Qu'est-ce qu'il y a? demandèrent-ils en sautant à bas de leurs couchettes.
Celui qui frappait se contenta de heurter à nouveau, sans répondre.

Alors l'aîné des Guissouarn courut à la porte et l'ouvrit toute grande : il ne vit que la nuit claire, n'entendit que la grosse haleine du vent. Il essaya de refermer la porte, mais ne put. Les forces de ses frères réunies aux siennes ne purent pas d'avantage. Alors, ils furent saisis du tremblement de la peur et dirent d'un ton suppliant :
- Au nom de Dieu, parlez! Qui êtes-vous et qu'est-ce qu'il vous faut ?

Rien ne se montra, mais une voix sourde se fit entendre, qui disait :
- Qui je suis, vous l'apprendrez à vos dépens si, tout à l'heure, l'arbre que vous avez mis en travers de la route n'est pas rangé contre le talus. Voilà ce qu'il me faut. Venez.

Ils allèrent tels qu'ils étaient, c'est-à-dire à moitié nus, et confessèrent par la suite qu'ils n'avaient même pas senti le froid, tant l'épouvante les possédait tout entiers. Quand ils arrivèrent près du corps de l'arbre, ils virent qu'une charrette étrange, basse sur roues, attelée de chevaux sans harnais, attendait de pouvoir passer. Croyez qu'ils eurent tôt fait de replacer le sécot de chêne à l'endroit où ils l'avaient trouvé abattu. Et l'Ankou - car c'était lui - toucha ses bêtes, en disant :

- Parce que vous aviez barré la route, vous m'avez fait perdre une heure : c'est une heure que chacun de vous me devra. Et si vous n'aviez pas obéi incontinent à mon injonction, vous n'auriez dû autant d'années de votre vie que l'arbre serait resté de minutes en travers de mon chemin.



Les maisons neuves et la mort

Il ne faut jamais entrer pour la première fois dans une maison que l'on vient de faire construire sans y être fait précéder par un animal domestique quelconque, chien, poule ou chat.
Quand une maison neuve est en construction, l'on n'a pas plus tôt mis en place la marche du seuil que l'Ankou s'y vient asseoir, pour guetter la première personne de la famille qui la franchira. Il n'y a qu'un moyen de l'éloigner : c'est de lui donner e tribut la vie de quelque animal : un oeuf suffit, pourvu qu'il ait été couvé. Dans le pays de Quuimperlé, on immole un coq et on arrose les fondations avec son sang.

*Les nombreux ossuaires, édifices, où s'entassent les ossements des défunts, témoignent de la familiarité des Bretons par rapport à la mort : les paroissiens méditent naturellement devant les crânes. Par ailleurs, les âmes trépassées "an Anaon" ne sont jamais loin

Quelques ossuaires à visiter

La sacristie de l'église de Bulat-Pestivien (Côtes d'Armor).

Le transept de l'église de Ploumilliau (Côtes d'Armor).

L'ossuaire de Lannédem (Finistère).

L'ossuaire de Ploudiry (Finistère).

L'ancien ossuaire de la chapelle Sainte-Anne de Landivisiau (Finistère).

j'adore toutes ces légendes bretonnes je trouve ca super interressant d'ailleurs j'avais le bouquin mais malheureusement je l'ai égarée :-)
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MessageSujet: Re: L ANKOU   L ANKOU EmptyLun 20 Nov - 13:24

sujet vraiment super interressant !!!! merci sunshine !
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MessageSujet: Re: L ANKOU   L ANKOU EmptyLun 20 Nov - 16:14

super ce reportage miss sunshine
Je dois vaouer que l'histoire de l4aNKOU
est particulièrement intéressante et quelque peu effrayante.
Existe t i lvraiment?
En ce qui concerne les légendes bretonnes, comme je te le disais l'autre jour, j'ai un bouquin, intitulé "Légendes de la Mort", je te le prêterai :-)
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sunshine
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MessageSujet: Re: L ANKOU   L ANKOU EmptyMar 21 Nov - 0:12

Dans un temps très reculé, il existait une sorte de gens riches qui n'étaient ni fières ni égoïstes, et qui avaient la bonté d'apporter un peu de bonheur aux pauvres.
C'est l'histoire d'un grand propriétaire paysan, qui avec sa bonté naturelle, avait instauré depuis quelques années une certaine tradition. Lorsque certain samedi, l'on tuait chez lui un cochon ou un boeuf, cet homme venait à la messe du dimanche et conviait toute la populace à une grande ripaille pour le mardi suivant.
Ce jour là, il fit comme à l'accoutumé son annonce, en répétant à qui voulait l'entendre ces mots : Venez tous!, venez tous !
Les gens piétinaient alors gaiement le cimetière mais qui se souciait de troubler le repos d'un mort?
Lorsque la foule se dispersa, l'homme entendit une voix qui lui dit : Irai je aussi, moi!?
L'homme qui dans sa grande bonté ne voulait oublier personne répondit à cette voix, qu'elle était conviée, comme toutes les oreilles qui auraient interceptées son message et qu'elle serait la bienvenue. Le mardi venu, une foule immense se dirigea vers le domaine de leur hôte. Une fois que les estomacs furent rassasiés, quelqu'un s'annonça, cet homme avait l'air d'un mendiant, ses vêtements lui collaient à la peau et dégageait une odeur désagréable de pourriture.
Le bon paysan lui fit toute de suite une place et l'installa devant une assiette débordante de victuailles. cet être étrange ne toucha pourtant pas à son repas, et ne desserra pas les dents une seule fois du repas. Vers la fin de l'après midi, les hommes sortirent pour fumer, les femmes pour bavarder , d'autre commencèrent à prendre congés. Il ne restait plus que l'homme au visage morne.
Le bon paysan, lui dit de ne pas se presser, qu'étant donné qu'il était le dernier arrivé, il était en droit de profiter du banquet plus longtemps que les autres. L'homme se leva alors, secoua ses vêtements , le pauvre paysan n'en croyait pas ses yeux, ce n'était pas des morceaux d'étoffes qui tombaient sur le sol; mais des lambeaux de chair pourrie qui dégageaient une odeur pestilentiel. La créature n'était plus qu'un squelette et s'approcha de l'homme.
Elle lui dit en lui posant la main sur l'épaule , qu'il l'avait invité lorsqu'il était dans le cimetière,qu'il avait affirmer qu'il n'y avait personne de trop, et qu'il aurait du s'informer de son identité avant d'inviter.
Cependant, comme il avait été bon avec l'ANKOU, cette dernière voulu lui offrir un geste d'amitié: l'homme fut prévenu qu'il ne restait plus que huit jours à vivre. Que l'ANKOU reviendrait le chercher le mardi suivant d'accord ou pas, et qu'il avait huitaine pour mettre de l'ordre dans ses affaires. comme convenu, le brave homme fut emporté par l'ANKOU le mardi suivant, on dit alors que sa largesse et sa bonté lui avaient valu de faire une bonne mort...


oui bien sur prete le moi tu me le donneras ce wekk end
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NINI
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MessageSujet: Re: L ANKOU   L ANKOU EmptyMar 21 Nov - 11:09

genial cette histoire mais je trouve que c'est horrible quand meme de savoir le jour de sa mort ...
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MessageSujet: Re: L ANKOU   L ANKOU EmptyMar 21 Nov - 11:48

oui bonne hisoire, mais moi c'est pareil je ne voiudrais pas savoir à l'avance quel jour je vais mourir, bbrrrrrrrrrr rien que d'y penser ça me donne froid dans le dos
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